Ces trois journalistes faisaient simplement leur travail, celui d’informer. Ils sont “coupables” de ne pas être des journalistes accrédités par les autorités.
L'Egypto-Canadien Mohamed Fadel Fahmy, chef du bureau d'Al-Jazeera avant que la chaîne ne soit interdite en Egypte, et son confrère australien Peter Greste ont été condamnés à sept ans de prison. L'Egyptien Baher Mohamed a écopé de la même peine assortie d'une seconde, de trois ans, portant à dix le nombre d'années qu'il devra passer en prison.
Depuis la destitution par l'armée, le 3 juillet 2013, du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, la couverture par Al-Jazeera de la répression des manifestations pro-Morsi exaspère les nouvelles autorités égyptiennes. La chaîne qatarie est perçue comme une alliée des islamistes hostiles au régime.
Nous ne pouvons accepter que le régime au pouvoir en Egypte emprisonne des journalistes pour leur appartenance à un média “interdit”, nous ne pouvons accepter qu’un gouvernement impose les sujets pouvant être filmés par une chaîne de télévision.
Nous exigeons des autorités égyptiennes la libération immédiate et l’abandon de toutes les charges pesant sur les trois journalistes d’Al Jazeera.
Citoyens, levons-nous pour la liberté de la presse, signez et faites signer cet appel !